Les risques du gel printanier
Période très attendu des viticulteurs, le début de printemps se révèle déterminant pour l’avenir des récoltes. Les vignes se réveillent et les bourgeons se développent avec l’arrivée des beaux jours printaniers. C’est à cette même période que le gel, véritable fléau, touche beaucoup de vignerons chaque année. Ils le redoutent car il peut faire d’importants dégâts pour la récolte. Les bourgeons tout juste sortis peuvent être gelés par le froid et brulé par le soleil matinal. Si le bourgeon est brûlé tardivement dans sa croissance, il ne donnera pas de raisin. Quand le gel intervient plus tôt dans la saison, les bourgeons d’un cep gelé peuvent repousser mais cela va entraîner des disparités de maturités difficiles à gérer pendant les vendanges.
L’année 2021 reste encore dans les esprits des viticulteurs ou les gelées ont touché presque la totalité du vignoble français. Dans la région Bordelaise, en Bourgogne, dans le Languedoc ou encore la Vallée du Rhône, le gel avait fait des ravages.
La Montagne de Reims les yeux rivés sur la météo.
Pour le moment les équipes du Champagne Cattier sont extrêmement attentives aux vignobles. Les relevés météorologiques de notre station située au Clos du Moulin sont étudiés tous les jours pour anticiper un maximum et adopter les bonnes mesures pour éviter des pertes.
Le sol très sec du vignoble permet pour le moment d’éviter d’éventuel gelé. Le travail des sols est pour le moment suspendu pour éviter un rejet d’humidité dans le vignoble ce qui pourrait favoriser l’apparition de gelé. Cependant « le plus gros risque est qu’avec une petite pluie la veille, les bourgeons et les petites feuilles qui sortent soient humides et qu’au levé du jour, le soleil brule le bourgeon et les feuilles » nous rappelle notre directeur technique.
Chaque année c’est une période pleine de doutes pour nos équipes qui surveillent attentivement notre vignoble jusqu’aux Saints de glace, à la mi-mai.